André Martel
Œuvre paralloïdre


J’ai découvert les textes paralloïdres d’André Martel dans le cadre de mes études à l’ESADSE. Cette langue et cette écriture si singulière m’ont tout de suite intrigué, puis séduit !

Après être entré au Collège de ’Pataphysique en 2019, j’ai découvert que Martel en fut aussi membre. Introduit par Jean Dubuffet dont il a été l’ami (et brièvement le secrétaire), il devint Régent de la chaire de Pataphysique Matrimoniale et Verbiculture en 1959.

M’intéressant à sa pièce inédite Zoé ou le bal des chimanes (mise en scène par Guénolé Azerthiope, un autre pataphysicien !), j’ai par la suite été amené à travailler à la réédition de ses textes paralloïdres. La volonté de rééditer Martel était le projet des éditions On verra bien : choix courageux qui mérite d’être salué. Un long travail amorcé en 2022, qui m’a amené à rassembler tous les textes qu’il a publiés dans des revues poétiques d’avant-garde. J’ai pour cela effectué des recherches à la Bibliothèque nationale de France, où j’ai notamment pu me rendre dans la réserve des livres rares. Une grande partie du travail a aussi consisté en l’établissement du texte. Cela pose toujours question, mais s’agissant du Paralloïdre, les voilà décuplées ! L’ouvrage s’ouvre par une préface rédigée par mes soins.

André Martel, Œuvre paralloïdre, Brice Liaud (dir., préf.), Limoges, On verra bien, 2025, 428 p.





Liens :

Cet ouvrage est dédié à Brigite Bardelot, autrice de la monographie de référence André Martel : du jargon comme l'un des Beaux-Arts (éditions ROM, 1998). Bardelot était spécialiste de l’œuvre du Papapafol qu’elle a infatigablement participé à faire connaître. Elle appelait cette réédition depuis sa thèse en 1993. Alors que nous avions commencé à travailler ensemble, elle nous a quittés en janvier 2023.